L’espèce selon le concept biologique :
L’espèce selon le concept morphologique
L’espèce selon le concept écologique
L’espèce selon le concept phylogénétique
population (ou groupe de populations) dont les membres peuvent se reproduire les uns avec les autres
naturellement et produire une descendance viable et féconde, sans pouvoir en faire autant avec les autres populations.
• Point fort : met l’emphase sur le processus de spéciation (formation des espèces) par isolement reproducteur.
• Point faible : ne s’applique pas aux espèces qui se reproduisent de façon asexuée (comme les bactéries), ou dont on ne peut pas observer la reproduction (comme
les dinosaures).
population (ou groupe de populations) dont les individus ont des caractéristiques structurales
communes (taille, forme, etc.).
• Point fort : s’applique à tout le vivant, incluant les espèces disparues, en mettant l’emphase sur ce qui unit une espèce (plutôt que sur ce qui sépare les espèces).
• Point faible : subjectivité (Quelles caractéristiques anatomiques permettent de distinguer les espèces ? Pourquoi choisir ces caractéristiques plutôt que d’autres ?
population (ou groupe de populations) d’une même niche écologique, c’est-à-dire que les membres de cette
espèce entretiennent les mêmes relations avec les composantes biotiques (type d’alimentation, compétiteurs, prédateurs, etc.) et les composantes
abiotiques (température, humidité, activité nocturne ou diurne, etc.) de leur milieu.
• Point fort : s’applique au vivant à reproduction sexuée et asexuée et met l’emphase sur le rôle de la sélection naturelle pour le processus de spéciation.
• Point faible : parfois compliqué à appliquer lorsque les niches écologiques se recoupent, ou lorsque les niches écologiques sont difficiles à cerner.
population (ou groupe de populations) ayant un lien évolutif avec un ancêtre commun (mesuré par
comparaison de caractéristiques physiques, séquençage d’ADN, etc.).
• Point fort : très efficace et mesurable.
• Point faible : s’applique difficilement au vivant disparu.
est l’apparition d’une nouvelle espèce (ou de plusieurs nouvelles espèces) à partir d’une espèce mère. C’est un résultat de la microévolution et constitue un point charnière entre la
microévolution et la macroévolution.
: changements de fréquences alléliques qui se produisent au fil du temps dans une seule
population (donc dans un sous-ensemble d’individus de la même espèce). Au minimum, en une génération ;
typiquement sur plusieurs générations.
Macroévolution : l’évolution d’un clade, c’est-à-dire plusieurs espèces, ou plusieurs genres, plusieurs familles,
etc. ayant un ancêtre commun, au fil du temps.
graduel, qui se produit grâce à l’accumulation de changements du
patrimoine génétique dans une population, au fil du temps, sous l’effet d’agents évolutifs.
Les barrières reproductives sont des mécanismes biologiques qui empêchent les espèces différentes de se croiser et de produire une descendance viable et fertile. Elles sont cruciales pour le processus de spéciation, car elles maintiennent l'intégrité des espèces en empêchant le flux génétique entre elles. Les barrières reproductives peuvent être classées en deux catégories principales : les barrières prézygotiques et les barrières postzygotiques.
• Les barrières pré-zygotiques, qui empêchent la formation d’un zygote. Soit que l’accouplement est impossible, ou que la fécondation est impossible (même s’il y a eu accouplement). Dans les deux cas, il nepeut pas y avoir formation d’un zygote.
Les barrières post-zygotiques, qui empêchent un zygote hybride de devenir un adulte viable et fécond,
même si l’accouplement et la fécondation ont réussi à produire un zygote.
• L’isolement écologique : deux espèces qui vivent dans des niches écologiques différentes ne s’accouplent pas si elles ne
se rencontrent pas.
• L’isolement temporel : deux espèces dont la période de reproduction ne coïncide pas ne peuvent pas se reproduire
entre elles.
• L’isolement éthologique (éthos : manière d’être, habitudes, comportements) : des individus d’espèces différentes qui
n’ont pas d’attirance l’un pour l’autre à cause de rituels comportementaux différents (comme la parade nuptiale) ne
s’accouplent pas ensemble.
• L’isolement mécanique : deux espèces dont la morphologie ne permet pas l’accouplement ne peuvent pas s’accoupler.
• L’isolement gamétique : phénomène par lequel, malgré un accouplement réussi, les gamètes d’une espèce ne peuvent
pas survivre dans le système génital de l’autre espèce, ou ne peuvent pas féconder les gamètes de l’autre espèce par
incompatibilité biochimique
Une barrière post-zygotique
peut être :
• La viabilité réduite des hybrides : les descendants hybrides n’arrivent pas à se développer en adultes pleinement
fonctionnels.
• La fécondité réduite des hybrides : les descendants hybrides se développent correctement en adultes, mais sont
stériles.
• La déchéance des hybrides : les descendants hybrides se développent en adultes viables et féconds, mais lorsqu’ils
s’accouplent entre eux ou avec une des espèces parentales, la descendance est frêle ou stérile
• La manière dont le flux génétique est interrompu entre une
population mère et une sous-population détermine le mode de
spéciation
Spéciation allopatrique et speciation sympatrique
séparation
géographique d’une sous-population de la population initiale. Quelques
causes :
• Mouvement des continents ;
• Formation de montagnes, d’îles, de plans d’eau ;
• Assèchement d’un lac ;
• Déforestation ;
• Agriculture ;
• Urbanisation ;
• etc.
: isolement d’une
sous-population dans le même territoire que la population initiale.
Quelques causes :
• Par polyploïdie : lorsqu’une perturbation de la division cellulaire d’une plante
diploïde (2n) crée un individu tétraploïde (4n), l’individu 4n ne peut plus se
reproduire avec les individus 2n ; il s’autoféconde ou se reproduit seulement avec les
autres individus 4n.
• Par sélection sexuelle : lorsque les femelles choisissent les mâles en fonction de leur
apparence (ou l’inverse).
• Par différenciation des habitats : lorsqu’une sous-population se met à exploiter un
habitat ou une ressource que la population mère n’utilise pas.
est l’histoire évolutive d’une espèce (ou d’un groupe
d’espèces).
faux , L’étude de l’histoire évolutive est réalisée à partir de données morphologiques, (principalement pour les
organismes disparus dont il ne reste plus de matériel génétique à analyser) et de données moléculaires
(séquençage d’ADN, d’ARN ou analyse des protéines, pour les espèces encore vivantes).
e (ou arbre évolutif) est la représentation de la phylogénie d’un
groupe d’organismes.
En analyse moléculaire, les ressemblances phénotypiques n’ont pas de valeur ; les organismes sont
classés selon leur descendance, leur historique évolutif, pas selon leurs ressemblances visuelles.
• Les organismes apparentés ont tendance à présenter un aspect similaire, mais des organismes d’apparence similaire ne
sont pas nécessairement apparentés
• Un arbre phylogénétique est un ensemble d’hypothèses sur les liens qui existent entre les différents
organismes représentés sur le diagramme. La meilleure hypothèse est celle qui rend le mieux compte de
toutes les données disponibles. Un tel modèle doit être périodiquement révisé pour refléter les nouvelles
découvertes.
un ancetre en commun
• Une chronologie relative. ( sans savoir le temps )
• Une chronologie absolue. ( en connaisant les annes)
• Le nombre ou la proportion (%) de changements génétiques (Les courtes branches des humains et souris indique peu de changements génétiques)
• Les organismes sont typiquement désignés par leur nom vernaculaire (nom usuel).
• Le nom vernaculaire des organismes désigne parfois plusieurs espèces différentes. Par exemple, le nom « chauvesouris » désigne familièrement près de 1400 espèces de mammifères ailés (il s’agit du 2e plus important groupe de
mammifères, après les rongeurs).
• La taxonomie (ou taxinomie) est la discipline biologique de la description, de l’identification et de la
classification du vivant.
• Cette discipline évolue avec les avancées technologiques ; les premières classifications du vivant se basaient
seulement sur des caractères visibles à l’œil nu, tandis que les classifications contemporaines utilisent des méthodes
plus poussées (comme la comparaison de séquences d’ADN) pour mettre en valeur la phylogénie.
• Cette discipline a notamment hérité de la nomenclature binomiale de Carl von Linnée, qui fournit un langage
universel permettant d’uniformiser le nom des organismes à travers le monde et donc la transmission des
connaissances en biologie.
• Systématique : discipline biologique qui étudie la diversité du vivant et cherche à classer les organismes vivants et à
établir leurs liens évolutifs. Ici, on cherche à comprendre les mécanismes de diversification du vivant à travers le
temps et l’espace. (classer)
• Selon les systématiciens, un taxon inclut obligatoirement l’ancêtre commun et tous ses descendants, ce qui diffère de la classification
taxonomique classique. Par exemple, le groupe des reptiles inclut alors les oiseaux, parce que l’ancêtre commun des reptiles est
également commun aux oiseaux.
• Taxonomie : discipline biologique qui cherche à décrire les organismes vivants, les nommer et les organiser dans des
catégories hiérarchisées (les taxons). Ici, on cherche à produire un modèle simple de la structure du vivant pour une
utilisation concrète, pour la description et l’inventaire des espèces ( decrire)