- faculté de concevoir et de combiner les idées. Faculté de distinguer le vrai du faux, le bien du mal (rationnelle ou pratique).
- Foi = croyance individuelle ≠ religions = réalité collective (latin = relier les H entre eux et D)
- Religion et foi = rapports cordiaux car religion donne la foi. Relation ambiguë entre foi et raison. ∃ des raisons de croire.
- Relations tendues/destructives (guerre) face à 2 religions qui interdisent le meurtre⇒ paradoxe
- Distinction sacrée/profane. Sacré = réalité séparée du reste, car inspire un
respect de sa relation avec la divinité. ∀ non-sacré = profane → création
lieux de prière par religion.
- Rite = cérémonie collective suivant un protocole. ∃ rites de purification
(sacré à profane), d'accompagnement (importance d'un événement).
- Religion indique ce qu'il faut faire pour correspondre aux attentes de la divinité, pour être heureux et obtenir le salut. St-Augustin pense que le commandement du christianisme est :
“Aime ton prochain comme toi-même” ⇒ accès au paradis
- ∃ 3 religions monothéistes : Islam, judaïsme, christianisme se veulent les + cohérentes : religions révélées dont les fondateurs ont réellement existé
- Religions ont une hermétique : interprétation des textes sacrés pour donner la vision la + rationnelle. Ex : Ancien T. Moïse dit “œil pour œil, dent pour dent” ⇒ vengeance. Dans Nouveau T. Jésus dit “Tends l'autre joue”. En réalité œil pour œil = principe de loi juridique dont la sanction est proportionnelle au délit. L'hermétique essaie d'interpréter les métaphores. Distinction des mythes mythologiques de croyance magique, sectes
- Diversité des religions = argument opposable à la religion, car chacune prétend être la seule fiable. ∃ 4 types : animiste, polythéiste, monothéiste, panthéiste. S'ajoutent celles de la philosophie. Ex : Démiurge de Platon est un mix. Aristote ⇒ 1er moteur mobile.
- Philosophes modernes (17e) = vision de Dieu correspondant à celle de la religion (éternel, créateur…) Mais visions différentes ⇒ critique envers la religion
- Certains accusent la religion d'avoir une mauvaise représentation de la divinité : vision anthropomorphique d'Épicure (cf. Lettre à ménécée § 2). La Bible reçoit aussi une critique anthropomorphique.
- Au 18e on critique la religion : d'ê la cause de guerre, entretiendrait l'obscurantisme, fanatisme (⇒ déviance), intolérance religieuse. Dogmes dénoncés par Montesquieu
dans Lettres Persanes. De nouvelles religions apparaissent : déisme de Voltaire. D ne s'occupe plus des H après avoir créé l’Ω.
Religion naturelle (Rousseau) : on croit en D mais les comportements sont dictés par
la raison.
- Marx définissait la religion “l'opium du peuple”. Opium masque douleur ⇒ ∅ guérison. 2e phénomène : accoutumance. Promesse d’un bonheur après la mort qui permet aux hommes de supporter leurs conditions de vie douloureuse. Perspective illusoire empêche les H de se donner les moyens d'ê réellement heureux
“Pas d'horloge sans horloger, pas d'univers sans dieu”
- L'athée refuse la foi au nom de la raison : concept de D contradictoire. Qui a créé D ? L’athée peut affirmer que + la raison avance + elle explique sans D. Moralement
comment dire que D est bon, alors que beaucoup souffrent ? ∃ des essais de théodicée : Zadigue de Voltaire puis Candide. Ce qui expliquerait l'omniprésence de D.
- Sartre : D = alibi.
- Freud explique la foi par le complexe d’Œdipe : D remplace le père. Les fidèles aiment D → respect + amour. Qd humanité adulte ⇒ ∄ D. Pourtant la foi persiste.
“L'abandon de la religion aura lieu avec la fatale inexorabilité d'un processus de croissance”
- Foi = forme de croyance, qui inclut la conscience de son erreur possible. Foi donne
un sentiment de certitude telle une démonstration mathématique. Le fidèle choisirait
la foi vs la raison. Ex d'Abraham : D teste Abraham, le retient.
- Pascal définit l'athéisme comme “marque de force d'esprit mais jusqu'à un certain
degré seulement”. L'athée devra trouver des réponses aux problèmes résolus par la
religion, assumer responsabilités → ∅ cachette derrière D, trouver un code de bonne
conduite (vertu), force de l'appliquer → être moral. Mais la raison ne peut
s'auto-légitimer et Ω trop complexe pour être créé par une force aveugle
La métaphysique classique a essayé de démontrer l’∃ de D. ∀ preuves réfutées par
Kant.
- P a priori : ontologique de St Anselme. Kant montre l’impossibilité de passer
du conceptuel au réel. Concepts > ⇒ ∄ D.
- P à posteriori : cosmologique. Théorie se heurte à antinomie. Si l’Ω a un
commencement, on suppose un temps avant le temps. Si opposé, impossible
car ∞ en arrière ∄.
- P morale : ∃ ∀ conscience morale. Kant : visions sociétales différentes
Kant pense avoir renforcé la foi : ∅ P ∃ D mais si ∃ P ⇒ ∅ croyance
Pascal le pressentait. Quelle attitude est la + rationnelle à adopter ? Pari de Pascal : pari que D ∄ ⇒ vie de plaisir. Pari que D ∃ ⇒ vie de vertu. Pari visant à convertir les athées
∃ 2 types de raisons : morale et spéculative. Foi renforce les 2. - - Pour Kant :
D = immortalité de l'âme. Un postulat est indémontrable mais besoin pour
l'argumentation. La morale peut se définir sans l'aide de D. Le jugement
dernier est juste et personne ne peut s'en soustraire. Les H se
décourageraient à être moraux, sans la perspective de ce jugement. Aussi, ê
athée est un luxe car ⇒ liberté d'expression
- Pour la raison spéculative, la foi apporte qq chose.
Einstein veut dire par là ∃ un accord surprenant entre les lois de la réalité, et celles
de la raison humaine. Cet accord est la possibilité pour la raison d'expliquer
ses lois. Quel argument permet de légitimer la raison pour cette explication ?
“Il est incompréhensible que le monde soit compréhensible”
“Le livre de la nature est écrit en langage mathématique”