Le locuteur. Par des marques du locuteur; Il emploie des marques de la première personne: pronoms personnels (je, me, moi, nous), des pronoms possessifs (le mien, le nôtre...) ou des pronoms possessifs (mon, ma, mes, notre, nos). Il va parfois se manifester sans se désigner: par la relation qu'il entretient avec le destinataire (emploi de .impératif, de vouvoiement ou de tutoiemen, etc), ou son attitude par rapport aux propos qu'il émet (choix de termes mélioratifs ou péjoratifs)
Le destinataire. Dans une oeuvre littéraire, le premier destinataire est toujours le lecteur. Cependant, très souvent, le locuteur s'adresse aussi à une peronne (fictive ou réelle) à l'intérieur de l'oeuvre). On le reconnaît par les mots mis en apostrophe ou par les marques de la deuxième personne: des pronoms personnels (tu, te, toi, vous), des pronoms possessifs ( le tiens, le vôtre...) des déterminants possessifs (ton, ta, tes. votre, vos) ou des verbes à l'impératif.
En cherchant des indices qui révèlent l'endroit où se trouve le locuteur et le moment où il émet son énoncé. Il s'agit souvent d'adverbes, de groupes, nominaux ou de groupes prépositionnels (ici, là-bas, à côté, maintenant, hier, la semaine prochaine, etc.)
La modalisation est l'attitude, le point de vue du locuteur par rapport à son propos. Il peut rester neutre, s'exprimer avec une certaine émotion ou porter un jugement sur ce qu'il énonce. Les marques sont variées. Elles peuvent s'agir d'interjections (Hélas!, Youpi!...), de noms, d'adjectifs ou de verbes à valeur méliorative ou péjorative (nuisance, bénédiction...; triste, méchant, faux...; désespérer, se réjouir...), d'adverbes d'intensité, de manière ou de comparaison (probablement, malheureusement...;tel, plus, moins...), du temps conditionnel exprimant le doute (elle serait enceinte...) ou de toute autre forme de commentaire.
Une parole d'autrui ou un monologue intérieur inséré dans un énoncé. Le locuteur peut rapporter des paroles en les citant directement -> Discours direct: présence d'un mot introducteur (dire, rétorquer, s'écrier, murmure...) et des guillemets. Il peut aussi ne rapporter que le contenu du propos, sans citer les paroles exactes -> Discours indirect: présence d'un mot introducteur (que, si, quand...). Il peut reproduire les paroles entendue sans les citer de manière directe -> Discours indirecte libre: absence de mot introducteur et de guillemets (très subtile)