Theodor Lipps, au début du XIXème siècle
-versant émotionnel
-versant cognitif
-versant comportemental
Aborder de manière intuitive et imaginative la situation de quelqu’un, en conservant la frontière entre le soi et l’autre
→ Capacité à tenter de ressentir l’état psychologique (les émotions) ou les sentiments d’autrui.
Comprendre le monde de l’autre (environnement, mode de
fonctionnement psychique), comprendre ses motivations et ses désirs. Il s’agit d’un autre mécanisme neurologique et psycho-cognitif
L’empathie implique une envie de faire quelque chose
Conation (i.e. un effort, une tendance, une volonté, une impulsion dirigée vers un passage à l'action), motivation en vue de soulager l’autre
il manque le dernier versant de l'empathie (comportemental)
Sentiment général envers l’autre, penchant affectif bienveillant. Pas forcément tentative d’éprouver le même sentiment
Disposition à s’intéresser aux autres, de façon désintéressée. N’est pas forcément associé à une recherche ni de compréhension, ni d’action.
indifférence à l'autre, qui peut aller jusqu'à insensibilité complète
• Part innée de l’empathie (pas suffisante)
• Présente chez la plupart des animaux.
• Rôle important dans la survie de l’espèce
Développement chez l’être humain : se fait à travers la relation avec ses premières « personnes relationnelles » (souvent, ses parents).
dès 1 an
vers 4 ans et demi
dès 9 ans
Les neurones miroirs sont des neurones moteurs.
Activation des mêmes neurones en regardant l’action chez l’autre, sans la faire
Souvent : empathie affective, sans nécessairement d'empathie cognitive
• Altérations plus marquées de la dimension cognitive.
• Compétences possibles dans les deux dimensions
• L’empathie affective est là, mais troublée dans l’expression, et dans ce que les parents parviennent à lire
• Altérations plus marquées de la dimension affective.
→ Difficultés interpersonnelles majeures.
• Capacités préservées dans la dimension cognitive.
• Sensation de froideur, manipulation.
•Certaines maladies génétiques : syndrome de Williams Beuren, associé à une empathie affective très forte.
• Empathie cognitive « en panne » : enfants collés aux autres, collés à leurs émotions, mais qui n’auront pas la juste distance aux autres.
-les médias numériques
-l'endoctrinement idéologique précoce
-la maltraitance
-les conditions sociales et la représentation de l'autre comme proche de soi
-affects
-cognition
-conation
-coût émotionnel
o Identifier les émotions du patient.
o Comprendre les émotions du patient.
o Partager les émotions du patient.
o Agir en fonction des émotions du patient.
o Communiquer sa compréhension au patient.
l'empathie est un ensemble de capacités psychiques assez complexes.