un ensemble de populations de différentes espèces
vivant dans la même région et interagissant entre elles.
-Les limites d’une communauté sont déterminées par les besoins des chercheurs, selon leurs intérêts de recherche.
• Il n’y a pas de façon « officielle » de cerner une communauté.
• Par exemple, un chercheur pourrait considérer …
… la communauté des détritivores dans une souche d’arbre ;
versus la communauté des arbres feuillus de la forêt où se trouve cette souche ;
la structure et la dynamique des communautés
- c'est a dire :
-La diversité des espèces.
-Les relations interspécifiques.
c'est est le nombre d’espèces (la richesse spécifique) et leur abondance relative dans une communauté.
• Richesse spécifique (R) : nombre total d’espèces différentes.
• Abondance relative (pi) : proportion (p) de l’espèce i dans la communauté.
• Une communauté diversifiée est plus productive (production de biomasse par unité de surface).
• Une communauté diversifiée résiste mieux aux stress environnementaux, comme la sécheresse.
• Une communauté diversifiée résiste mieux aux espèces envahissantes.
• On peut calculer l’indice de diversité de Simpson (D) ou
On peut calculer l’indice de diversité de Shannon (H) :
D = 1 - ∑(pi) a la 2
D est toujours situé entre 0 et 1, avec 0 = faible diversité et 1
= grande diversité.
• Ici, pour la communauté 1 (R=4) : D = 1 - (0,25 a la 2 + 0,25 a la 2 + 0,25 a la 2 + 0,25 a la 2 ) = 0,75
• Ici, pour la communauté 2 (R=4) : D = 1- (0,8 a la 2 + 0,05 a la 2 + 0,05 a la 2 + 0,1 a la 2) = 0,345
H = - ∑(pi ln(pi))
• Une valeur de H plus élevée indique une plus grande diversité.
• Ici, pour la communauté 1 : H = -(0,25 ln(0,25) + 0,25 ln(0,25) + 0,25 ln(0,25) + 0,25 ln(0,25)) = 1,386 • Ici, pour la communauté 2 : H = -(0,8 ln(0,8) + 0,05 ln(0,05) + 0,05 ln(0,05) + 0,1 ln(0,1)) = 0,708
Ces relations sont classées selon qu’elles sont bénéfiques, sans effet ou néfastes pour chacune des espèces concernées.
Deux organismes qui entretiennent une telle
association intime et durable
- le mutualisme est une interaction completement positive et benefique tandique le symbiose désigne toutes les
relations dans lesquelles il y a un contact direct et
intime entre les organismes.
- ATTENTION : la predation n'est pas incluse dans le symbiose
Vrai
+/-
-le parasitisme, la plus courante
- la predation
- l'herbivorisme
puisque comme on a vu dans la definition , meme si c'est une interaction intime , elle n'est pas durable puisque lindividu est tué a l'instant par apres
Le parasite tire profit de l’hôte pour se nourrir, s'abriter ou se reproduire, aux dépends de l’hôte.
-Il pourrait y avoir coévolution du parasite avec l’hôte : l’hôte se construit des défenses immunitaires plus spécifiques, tandis que le parasite modifie sa virulence.
• Coévolution : évolution parallèle de deux espèces à la suite de leurs
influences réciproques.
- +/-
-le prédateur tue et dévore la proie.
- Il pourrait y avoir coévolution du prédateur et de la proie : la proie développe une défense mécanique ou chimique, du camouflage, une coloration d’avertissement, sa vitesse, etc., tandis que le prédateur modifie son métabolisme, sa vision, sa vitesse, etc.
un organisme herbivore se nourrit de végétaux ou d’algues
Il pourrait y avoir coévolution des espèces : production de composés chimiques toxiques ou au goût désagréable pour les végétaux, consommation de seulement certaines parties de la plante pour l’herbivore, etc.
est la relation où les 2 partenaires tirent un bénéfice
(+/+).
protection, dispersion, apport nutritif ou reproduction
la relation où une seule espèce tire bénéfice de
l’interaction, sans effet sur l’autre espèce (+/0).
(-/0) se produit typiquement lorsqu’une des 2 espèces est plus grande et forte que l’autre, ou qu’une des espèces exerce une action de répression trèsforte et indiscriminée sur les autres espèces de son environnement.
(0-0) se produit lorsqu’il n’y a aucun
bénéfice ni détriment pour chacune des espèces.
(-/-)
si les espèces tentent d’utiliser les mêmes ressources limitées dans une niche écologique
L’exclusion compétitive et le partage des ressources
soit l’élimination de l’espèce la moins efficace pour l’utilisation des ressources, parce qu’une des 2 espèces utilise toujours les ressources plus efficacement que l’autre.
• La compétition, c’est négatif, incluant pour l’espèce qui, éventuellement, « gagne ». Il y aura eu gaspillage d’énergie et de temps, et l’écosystème a perdu en biodiversité.
par la différenciation des niches écologiques via la sélection naturelle. La compétition créé une pression de sélection pour les organismes qui ont changé au moins une facette de leur niche écologique. Par exemple, une des espèces pourrait modifier :
• Son habitat (utiliser seulement une partie de son habitat fondamental pour laisser de la place à l’autre espèce);
• Son horaire de consommation de la ressource (pour laisser une autre plage horaire à l’autre espèce) ;
• Sa consommation de la ressource (pour laisser une partie de la ressource à l’autre espèce) ;
• etc.
Vrai
La niche écologique est l’utilisation globale qu’une espèce fait des ressources
biotiques et abiotiques de son milieu
L’habitat d’une espèce est équivalent à son adresse, tandis que sa niche écologique
est équivalent à son travail.
Deux espèces dont les niches écologiques se recoupent, mais qui ont au moins
une différence importante dans leur niche écologique, peuvent coexister.
compétition.
oui , Si la
compétition entraine une modification de la niche écologique d’une ou des
deux espèces (plutôt que l’exclusion compétitive), la niche écologique réelle
d’une des espèces est alors plus petite que sa niche écologique fondamentale
• Niche fondamentale : niche écologique théorique qu’une espèce peut occuper.
• Niche réelle : niche écologique réellement occupée par l’espèce, qui tient compte
des interactions dans sa communauté.
signifie « relatif à la nutrition des tissus biologiques ».
Par extension, on utilise le suffixe «
‐trophie » pour les mots relatifs à la
croissance et au développement des tissus et des organismes.
vrai , la chaine aimentaire en autres mots
Une chaine alimentaire est une séquence ordonnée de circulation de
l’énergie des nutriments vers des niveaux trophiques supérieurs.
• L’énergie part de la base et est transmise vers les organismes des niveaux trophiques
supérieurs. Les flèches représentent ce mouvement de l’énergie.
• Un niveau trophique est la position occupée par un organisme dans une
chaine alimentaire. Un même niveau trophique peut concerner plusieurs
espèces d’un écosystème qui ont la même source principale de nourriture
et d’énergie.
producteur - consomateurs primaires - consomateurs secondaires- consomateurs tertiaires et consomateurs quaternaires
des autotrophes, c’est - à -dire des organismes
capables de fabriquer leurs molécules organiques à partir d’énergie et de matière inorganiques.
Ce sont majoritairement les photoautotrophes : organismes photosynthétiques (lumière et matière inorganique) : végétaux, certains protistes (comme les microalgues, ou les euglènes), certains procaryotes.
• Ce sont également les chimioautotrophes : organismes dont l’énergie vient de l’oxydation de molécules comme le soufre ou l’ammoniac plutôt que de la lumière, dans les milieux privés de lumière (enfouis sous la roche ou sous la glace, ou
encore près des bouches hydrothermales au fond des océans).
les hervibores , se nourrisent des producteurs
• Tous les consommateurs (primaires et suivants) sont des hétérotrophes, c’est - à -dire qu’ils ont besoin d’énergie et de matière organiques pour fabriquer leurs molécules organiques.
des carnivores
se nourrissent de détritus.
Détritus : matière organique non-vivante, issue d’organismes morts ou de leurs parties (branches, feuilles,
desquamations, poils, etc.) et excrétas (mucus, excréments solides et liquides).
d’accélérer la mise en circulation de la matière.
• Décomposition de la matière organique en matière inorganique / minérale. Ceci est important, sinon les atomes
seraient séquestrés dans la matière organique à la mort du vivant.
• Mise en disponibilité des éléments chimiques sous forme minérale (cations et anions, CO2
, etc.) pour les producteurs
bactéries et eumycètes
il y a aussi des
archées et des animaux invertébrés (comme les vers de terre, nématodes et insectes)
Les décomposeurs peuvent être eux-mêmes consommés par des consommateurs
secondaires ou tertiaires.
• Pas par les consommateurs primaires. Les consommateurs primaires (les herbivores) se nourrissent
d’organismes autotrophes (les producteurs). Les décomposeurs ne sont pas des autotrophes.
• Par exemple, les oiseaux mangent les vers de terre.
vrai , Les décomposeurs finissent potentiellement eux-mêmes par mourir et constituer les
détritus qui nourriront les autres décomposeurs.
faux , • Les chaines alimentaires ne sont pas des unités
indépendantes les unes des autres. Elles sont
interreliées et forment des réseaux trophiques
Par
exemple ici, le terme zooplancton (carnivore ou herbivore)
désigne une très grande variété d’espèces ; seulement pour
les crevettes (zooplancton carnivore), il y a 85 espèces
différentes dans les eaux de la Colombie
-Britannique.
Vrai
sous forme d’énergie lumineuse, l’énergie à l’ensemble
des écosystèmes de la planète, autant les écosystèmes terrestres que
les écosystèmes aquatiques
Environ 50% du rayonnement solaire est absorbé, réfracté ou réfléchi par les nuages et poussières de l’atmosphère.
• Des 50% qui arrivent à la Terre, environ 99% arrive sur des matières non - photosynthétiques (sol, roche, eau, glace, etc.).
• Du 1% qui arrive sur des organismes photosynthétiques, seulement une partie (certaines longueurs d’onde du spectre visible) est captée par les pigments des photosystèmes pour enclencher le processus de photosynthèse. C’est assez pour fournir tout le vivant, et plus.
• Passage de l’énergie lumineuse vers l’énergie chimique
• L’énergie chimique est emmagasinée dans les liaisons chimiques qui
composent les molécules organiques, qui elles
-mêmes composent la
structure des organismes producteurs.
le soleil est la source exogene (qui provient de lexterieur) essentiele
energie thermique
En moyenne, environ 10% seulement de l’énergie est transférée au niveau trophique supérieur.
Il y a donc environ 90% de perte de l’énergie lorsqu’on passe d’un niveau trophique au suivant …
… parce qu’une partie des matières organiques du premier niveau n’est pas ingérée par les
organismes du second niveau (les herbivores ne mangent pas toute l’herbe ; seulement environ
1/6 de la production végétale mondiale est consommée) ;
• … parce qu’une partie des matières organiques ingérées n’est pas assimilée (la partie de la
matière ingérée qui n’est pas digérée est éliminée au niveau des excréments) ;
• … parce que les consommateurs secondaires utilisent une partie de l’énergie issue de la matière
organique assimilée pour fonctionner (par exemple, pour faire la respiration cellulaire) plutôt
que pour fabriquer des tissus organiques ;
• … parce que chaque processus métabolique perd une partie de l’énergie sous forme de chaleur
(les processus ne sont pas efficaces à 100%).
pcq y a des pertes denergie, l( le top aura plu denergie )
: pourcentage de l’énergie totale tirée de la nourriture qui est
effectivement utilisée pour la production de nouvelle biomasse
(croissance).
ettre efficace serait de minimiser les pertes de energie pour le prochain niveau
• Énergie assimilée : énergie utilisée pour le fonctionnement (respiration cellulaire) et pour la croissance (le développement
de tissus).
• Énergie non
-assimilée : énergie ingérée mais pas utilisée ; elle est perdue sous forme d’excréments
Pour la chenille ici, 200 J (joules) sont ingérées. Sur les 200 J, 100 J sont assimilées, mais
seulement 33 J sont utilisées pour la croissance. L’efficacité écologique est de 33/200 = 16,5%
Le soleil fournit l’énergie à l’ensemble des écosystèmes de la planète,
mais il faut de la matière (des atomes, des éléments) pour que les
producteurs puissent transformer cette énergie lumineuse en énergie
chimique.
Tous les organismes, incluant les producteurs, rejettent des
molécules inorganiques dans leur environnement (air, sol, eau) au cours de leur existence. Ces molécules peuvent être récupérées par les producteurs egalement
le co2
Tous les organismes fournissent de la matière inorganique qui retourne
aux producteurs, mais les décomposeurs en fournissent la majeure
partie.
Faux, • Il s’agit d’un cycle ici ; rien ne se perd, rien ne se crée. Il n’y a pas de
perte, contrairement à l’énergie. Il y a conservation de la masse et
dégagement de l’énergie (sous forme de chaleur).
• La majeure partie de la matière reste dans un écosystème, mais comme
un écosystème est une organisation ouverte sur les autres écosystèmes,
il peut y avoir des flux de matière. Par exemple, le flux de matière depuis
les zones agricoles pour nourrir les citadins.