Ω des moyens pour transformer la réalité ou bien technique comme savoir-faire
création par un humain pour le Beau. L'œuvre n'a pas d'objectif, ce n'est pas un moyen. L'art est une spécificité humaine. L'art contemporain ne cherche plus l'esthétisme
commune : grec “technè” et latin “ars”. ∃ des objets qui sont aujourd'hui considérés comme de l'art (amphore) ou ont des dimensions esthétiques (design)
l'artiste a une volonté et utilise des techniques (Grecs, Jan Van Eyck, Dürer)
∅ > d’une technique à l’autre. Objectifs différents. Au sein d’une technique aucune progression : maîtrise non améliorée. Progression possible entre les techniques.
il traverse les époques, irréductible à un effet de mode, abouti, est toujours source d'inspiration pour d'autres.
- Piéta Röttgen = vile ; Piéta Michel-Ange = inspiration grecque
Les yeux sont la fenêtre de l'âme
On ne peut améliorer un chef-d'œuvre ; imperfections voulues par l’artiste. Si restauration : retour éclat originel. Un objet technique peut être constamment amélioré.
- Création d’Adam de Michel Ange évoque la presque perfection d’Adam
“L’art pour l’art”
L'objet technique = moyen alors qu'une œuvre est une fin en soi. Tous les artistes ne sont pas ouverts à l'art qui défend toujours quelque chose. Melancholia d’Hugo = travail forcé. Poèmes d’Aragon = courage aux résistants.
L'engagement ne fait pas l'œuvre. Si c'était le cas, dès que la cause disparaît les œuvres seraient étudiées comme documents historiques et non en tant qu'œuvres. La valeur artistique de l'œuvre ne se résume pas à son message. Si la technique s'est rempli un but l'art lui ne se résume pas à son engagement.
∃ points communs : spécificité humaine répondant à des désirs naturels (Epicure) ; activités concrètes (≠ scientifique) ; maîtrise du savoir-faire/technique ; technique qui évolue peu ; souci esthétique (travail propre) ; unicité (≠ industriel)
La maîtrise technique fait le bon artisan, pas l'artiste. Les faussaires imitent parfaitement. ∃ œuvres signées par maîtres mais réalisées par leurs disciples (trompent les experts). L'inspiration, génie artistique, fait le propre de l'artiste.
Platon : inspiration = fureur (prophétique, ivresse, ♥, poétique) qui a des transcendances. Le furieux est possédé.
Kant : le génie artistique est inné. L'artiste décide du Beau.
Alain : l'artiste prévoit toute l'exécution. Alternance entre exécution et jugement. Quand l’artisan s'éloigne de l'œuvre, il est artiste
On dit que l'art classique imite la nature. L'oeuvre s'éloigne de 3 degrés de l'original : Idée (0º) → Sensible (-1º) → Apparence (-2º) → Peint (-3º)
- L'art est une copie usurpant l'original. + réussie = + dangereuse. Platon vise le théâtre (spectacle violent rend violent) et la poésie (Homère = sophiste). Aristote = catharsis (spectacle violent = défoulement = ∅ violence)
On reproche à Platon de contrôler l'art (dictature). Pour Hegel, l'art n'a pas les moyens de copier la nature. Le résultat n'est jamais satisfaisant : l'artiste n'aura rien créé, le spectateur est déçu (autant avoir l'original)
Mais l’art peut s'en inspirer : Aristote disait que l'artiste sublime la nature. Ce rapport est bouleversée par l'art contemporain (apparu au 20e) qui s’oppose à l'art classique. L'homme semble ne plus être inspiré par la nature mais par d'autres artistes. Il faut avoir été éveillé à la beauté (culture) pour apprécier l'art.
“Ce n'est pas parce que la nature est belle qu'il existe des artistes, c'est parce qu'il existe des artistes qu'on trouve la nature belle”
On ne peut dire que le beau ni l'agréable aient une mesure aucune mesure déterminée
D’autres pensent que le beau obéit aux critères : Platon et l’Hippias Majeur. Réalité belle si répond aux critères d’existence, si parfaitement représentative de son espèce, achevée ou si il remplit parfaitement sa fonction.
Kant dépasse ce conflit dans la Critique du jugement. Le beau doit être un objet dont le jugement de goût est désintéressé. 1er critère : interdit de qualifier l'œuvre de belle, si elle flatte un intérêt intellectuel ou sensible. 2e critère : la beauté est la forme d'une finalité sans fin ; ∄ finalité extérieure à l'oeuvre ; ses parties s'organisent en une finalité interne. 3e critère : est beau ce qui plaît universellement ; le beau détermine a priori notre jugement de goût
Comique = peu récompensé vs tragédie car montre la bassesse de la nature humaine. Le laid est le résultat d’une œuvre ratée, vient du contenu de l'œuvre. ∃ œuvres objectivement laides, au profit d’une beauté spirituelle
Tous les arts sont comme des miroirs où l'homme connaît et reconnaît quelque chose de lui-même qu'il ignorait
20 leçons sur les Beaux-arts
Le peintre ne doit pas faire ce qu'il voit mais ce qui sera vu