L'éducation est l'action exercée par les adultes sur les jeunes pour développer chez eux des états physiques, intellectuels et mentaux adaptés à la société.
L'éducation est intentionnelle, tandis que la socialisation peut être non intentionnelle (langage, marche).
C'est le processus par lequel une personne apprend et intériorise les éléments socio-culturels de son milieu tout au long de sa vie
Quand il y a transmission intentionnelle de savoirs, savoir-faire, et savoir-être.
L’instruction concerne la transmission intentionnelle des savoirs académiques.
Elle est une construction socio-historique, différente entre sociétés modernes individualistes et sociétés traditionnelles holistes.
Ils ont constaté des différences entre les enfants des sociétés traditionnelles et ceux des sociétés industrielles.
Elle développe les dispositions, manières de penser et d'agir valorisées par la société.
Les différences dans la prise en charge des enfants influencent leur autonomie, la tolérance sexuelle et les comportements d'agressivité.
Il parle de “l'invention de l'enfance” en observant l'absence de différenciation entre enfants et adultes au Moyen Âge.
Au XVIIe siècle, chez la bourgeoisie et la noblesse, pour assurer la descendance.
Les autorités religieuses et civiles, avec l’étude de Guy Vincent.
En 1833 pour les garçons, et en 1850 pour les filles.
Ils ont revendiqué l'arrêt du travail des enfants.
Une démocratisation de l'éducation des enfants et adolescents, et l'élargissement de l'enseignement secondaire.
L'UNESCO
244 millions, dont 40% en Afrique subsaharienne.
C'est l'intervention d'une autorité sur un domaine spécifique de la société ou du territoire.
Éducation, protection de l'enfance, santé, sécurité, loisirs.
Elles apparaissent après la Révolution avec un idéal laïque et égalitaire.
Ils ont promu la laïcité, la morale non religieuse, et l’uniformisation.
Elle impose aux communes de créer une école primaire pour les garçons et permet à l'Église d'enseigner.
Elles rendent l'instruction obligatoire et affirment la laïcité dans l'enseignement public.
Elle crée un contrat d’association entre l'État et les écoles privées.
Il a prôné une laïcité ouverte, autorisant le port de signes religieux sous certaines conditions.
La laïcité rigide prône une stricte neutralité religieuse, tandis que la pragmatique accepte le pluralisme culturel.
Des rectifications ont été faites par le ministère de l'Éducation nationale après 1989.
Elle est devenue un idéal justifiant l'émancipation par l'école gratuite et laïque
De 6 à 12 ans en 1881, 6 à 14 ans en 1936, et 6 à 16 ans en 1967.
L'élargissement de l'accès à l'école, au collège et au lycée pour toutes les classes sociales.
79,7% d'une classe d'âge.
'accès à l'école s'est élargi, mais les inégalités sociales persistent dans les parcours éducatifs.
Ils représentent 1/3 des étudiants à l'université, 34% en master, et 36% en doctorat.
C'est le transfert de la gestion des établissements scolaires aux communes, départements et régions.
En 1981
Donner plus de moyens là où les besoins sont plus importants
L'efficacité, pour trouver des solutions locales au meilleur coût.
Depuis le milieu des années 1980.
La décentralisation et la territorialisation des politiques scolaires.
Elle vise à trouver des solutions locales pour répondre aux besoins, réduire les inégalités, et responsabiliser les acteurs locaux.
Les communes s'occupent des écoles primaires, les départements des collèges, et les régions des lycées.
Elle cherche à réduire les inégalités éducatives territoriales par une répartition plus juste des moyens, en partenariat avec les collectivités territoriales et l'État.
Création des ZEP (Zones d'Éducation Prioritaire) en 1981, et diverses réformes influencées par l'OCDE et l'Europe, comme la Révision générale des politiques publiques (2007) et la Modernisation de l'action publique (sous Hollande).
Encourager le choix des établissements par les usagers, renforcer l’autonomie des établissements pour ajuster l'offre et la demande, et responsabiliser les professionnels et les parents.
Il reste très centralisé, avec le pouvoir central qui définit les politiques scolaires, programmes, horaires, examens, etc., malgré l’influence croissante de l’Europe.
Le système devient plus perméable aux particularismes culturels, plus sensible à l'écart entre égalité de droit et de fait, et plus orienté vers des valeurs libérales.