Utilisateur
1. Les conditions matérielles et sociales d’existence2. Les positions dans la structure (hiérarchie) sociale3. Les habitus
Illustration : Extraits du documentaire «Le steak» (cinéaste : Pierre
Falardeau)
4. Les styles de vie
5. Un postulat de la théorie socioculturelle
Le niveau de scolarité (le plus important)
Le niveau de revenu
- les adultes plus agés
- les adultes n'ayant pas de diplome d'étuds secondaires
- les adultes dont le revenu familial est plus faible
Elles renvoient aux :
multiples conditionnements (gratifications et
sanctions sociales que les gens reçoivent dans leurs environnements social et physique) et qui marquent leur vécu quotidien,
tels les conditionnements provenant
- des caractéristiques du travail et
- des rapports sociaux (dirigeants/exécutants).
la combinaison de notre capital culturel et
de notre capital économique
C'est l'ensemble des connaissances et des manières d'être
héritées et acquises dans le contexte scolaire, familial et des
petits groupes d'appartenance (par ex. milieu de travail, amis).
C'est l'ensemble des avoirs économiques actuels (en partie
hérités) et potentiels (revenu + patrimoine économique dont on dispose ou dont disposent les parents).
une socialisation particulière et l’incorporation d’une culture particulière
Classes de
conditionnements
déterminés par :
- le capital économique
- le capital culturel
- les rapports sociaux
Culture
intériorisée(valeurs, normes, symboles,
intérêts, enjeux de vie, rapport au
corps)
1. le revenu à lui seul NE peut expliquer, les «préférences»différentes des divers groupes sociaux en matière d’APS.
(par ex : patinage artistique et hockey qui coûtent cher $$$
et qui attirent davantage les classes moyennes et
populaires; marathon – très abordable $ - qui attire
davantage les groupes scolarisés)
2. le revenu et l’environnement socioculturel ont des effets
spécifiques différents sur les préférences et la modalité de
pratique d’APS.
=> la prise en compte des deux éléments permet de mieux
comprendre les différences en matière d’APS des différents
groupes sociaux et de mieux intervenir.
« C’est un système de schèmes cognitifs
(inconscients) qui orientent les choix - goûts,
préférences, rejets - et …
qui façonnent notre appréciation face à un
ensemble de « possibles » auxquels nous sommes
exposés (l’offre) ».
Plus simplement…
C’est la CULTURE (valeurs, normes, symboles, intérêts,
enjeux de vie, rapport au corps, conception de la santé,
etc.) incorporée (profondément ancrée dans notre
corps).
- c’est un comportement
observable
- Propre à un individu
- Conscient
- Ne permet pas de
comprendre les différences
entre les groupes individus
- c’est l’intériorisation d’une
culture, donc PAS
directement observable
- Spécifique à un groupe social
donné
- inconscient
- Permet de comprendre
pourquoi certains groupes
sociaux sont peu attirés par
l’AP ou ont des préférences
différentes
On examine notamment…
les différentes pratiques corporelles de différents
groupes sociaux et les significations (perceptions,
appréciations) que les gens de différents groupes
sociaux accordent à leurs pratiques
les traits particuliers qu’ils aiment dans ces
pratiques
les pratiques qu’ils N’aiment PAS et les raisons invoquées pour appuyer leur rejet
leurs jugements face aux diverses pratiques offertes sur le marché.
« J’ai été attiré par le tennis sans qu’on m’y
pousse »
« La boxe, j’ai ça dans le sang »
« J’avais l’impression que j’étais pas à ma place dans ce club de golf-là »
« On se comprend entre boxeurs, on n’a pas besoin
de se parler »
(reconnaissance de l’absence d’écarts sociaux)
« L’équitation, ce n’est pas du vrai sport, c’est
le cheval qui travaille »
« La lutte, c’est violent et très dangereux pour la
santé »
« Le golf, c’est plate; y’a pas d’action »
Chaque habitus s’acquière
progressivement
via le processus de socialisation.
Les APS de loisir sont des
« produits de consommation » qui ont une valeursymbolique (de sexe, d’âge, de classe sociale, etc.),
comme tout produit de consommation…
=> elles font ainsi partie des «styles de vie».
ses symboles
ses valeurs,
ses normes constitutives,
ses intérêts,
ses enjeux de vie
son rapport au corps
etc.
- oriente nos choix et nos rejetsface aux pratiques qui nous sont offertes
- façonne nos perceptions et nos jugementsface aux différents styles de vie
Définition
Ce sont des ensembles de pratiques (loisirs,
lectures, vacances, type de voiture, pratiques
corporelles, etc.) ayant une valeur symboliquedonnée dans une collectivité.
Par ex : «in»/«out», «hot», «plate/cool», enfantin,
«vieux jeux», cheap/snob,
agressif/gracieux, etc.
- les pratiques alimentaires
- les façons de se vêtir (vêtements)
- les façons de se coiffer
- les types de boissons alcooliques préférées- les types d’activités physiques préférées
- les façons de pratiquer les activités physiques
- etc.
Parce que les pratiques d’APS constituent des
« symboles » dans une société donnée,
CERTAINES d’entre elles sont classables (on
peut en faire une typologie).
Ces pratiques ont un effet classant
=> le fait de les pratiquer fait en sorte que l’on
est associé à un style/groupe social donné.
Conditions de vie dans lesquelles nous sommes nés et qui
évoluent avec notre trajectoire de vie.
Ces conditions sont déterminées par ce qui nous est
accessibles et NON accessibles compte tenu de notre
capital économique et culturel.
Ensembles de pratiques (loisirs, lectures,
vacances, type de voiture, pratiques corporelles,
etc.) qu’on a l’impression de choisir et qui ont une
valeur symbolique donnée dans une collectivité.
On NE choisit PAS nos conditions
d’existence, alors qu’on a l’impression de
choisir notre style de vie…
Les conditions d’existence renvoient à des
conditionnements et un processus de
socialisation
alors que les styles de vie renvoient à un
ensemble de pratiques de consommation
qui ont une valeur symbolique et qu’on a
l’impression de choisir de notre plein gré.
L’habitus que l’on acquiert à
travers notre socialisation, nos
expériences de vie.
Ce sont….
des conditions d’existence différentes (capital
culturel et économique, position dans la structure sociale) et
des valeurs et normes (la culture) acquises via la
socialisation produite par le milieu de vie; …et plus spécifiquement, la conception de notre corps
(rapport au corps) et l’importance accordée à la
santé.
Le nombre plus ou moins élevé de contraintes,
et la distance culturelle plus ou moins grande avec les
valeurs dominantes…
=> Plus l’un et l’autre sont élevés, moins grande est la
«motivation» à faire de l’activité physique