Langage = Ω de signes obéissant à des règles (larmes → émotions).
- Le signal entraîne une réaction alors que le signe est soumis à une interprétation. Entre le symbole et ce qu'il symbolise ∃ un lien intrinsèque. ∅ lien entre symbole et objet en lui-même : différenciation linguistique.
- Langues naturelles (communication) ≠ langues formelles (mathématiques).
Communiquer = s'exprimer. Pour être compris il faut parler la m̂ langue. Langue = politiquement reconnue. Dialecte = régional. Patois = dialecte en disparition
La langue a été étudiée par François de Saussure.
- Il distingue la langue de la parole. Langue = code commun de communication càd condition d'existence de la parole. La parole fait vivre la langue (utilisation individuelle).
- Langage constitué de signes : ∪ d'un signifiant et d'un signifié. Signifiant = image visuelle ou acoustique. Signifié = sa définition. Union conventionnelle
La linguistique clôt un débat entre Platon et les sophistes (manipulation). Il faut réfléchir sur la justesse des noms.
Dans Le Cratyle, Cratyle soutient que ∀ mots naturels ∅ lien entre signifiant et signifié. Hermogène soutient la thèse contraire : les mots sont définis. Socrate argue la stérilité : le pb ne vient pas des mots.
Platon conclut le débat dans Le Sophiste : les mots sont choisis par le législateur. Les mots désignent les Idées : intermédiaire entre le sensible et l'intelligible. L'association peut être fausse : dire le faux c'est dire ce qui est mais tel qu'il n'est pas. 2 types d’usage : sophistique (langage dans son aspect sensible), philosophique (bon usage dialectique).
La linguistique est ÷ en 3 branches : la sémantique (sens des mots), la syntaxe (loi de grammaire), la pragmatique (étude de contexte). La communication admet aussi des facteurs extra-linguistiques (gestes intonation, vêtements..) qui influencent la linguistique.
Le contexte a de l'importance à 3 niveaux :
- Contexte interpersonnel : un mot peut avoir des sens ≠ selon les personnes à qui on s'adresse. “Bonjour” = réconciliation ou salutation.
- Groupe social : un groupe accorde une autre signification.
- Communauté linguistique : habitude d'un pays. “Ouvert le dimanche sous-entend “ouvert aussi le dimanche”.
- Austin à montré l'importance sémantique du contexte dans son analyse des actes de langage. Il influence les mots employés pour dire ce que nous voulons, mais notre intention influence aussi le sens des mots.
- Il aboutit à une nouvelle classification : locutoire (fait d'émettre un son qui a un sens) , illocutoire (valeur accordée à l'acte et ⊂ l'intention du locuteur), perlocutoire (effet concret des actes locutoires).
Les rationalistes critiquent le langage car on exprime du ressenti ou des pensées. Mauvais moyen de connaissance pour Descartes.
Le langage et le propre de l'homme, c'est ce qu'il annonce dans le Discours de la méthode. Le dernier H peut parler mais pas le 1ᵉʳ animal ⇒ fracture
“Les mots que nous avons n'ont quasi que des significations de confuses”
La diffusion du savoir a besoin des langues naturelles car le lecteur doit ∫ la réflexion. La compréhension (hors-langage) est donc > à l'apprentissage
Pour Bergson, nous percevons les objets à travers leur fonction et les mots que nous leur attribuons accentuent cette idée. De m̂ pour l'expression des ressentis : prendre conscience d'un ressenti c'est le nommer donc le banaliser. D'où l'utilisation d'un usage artistique (poésie…) qui sera + adapté
- il utilise la négation alors qu’il n’y a rien de négatif dans la réalité. Il ne manque rien à un aveugle : manque la vue par rapport aux autres, au passé, à la définition d'un être humain aux 5 sens
- il fait croire à l'existence des êtres généraux. En φ 4 courants ≠ : platoniciens (Idées = universaux ∃ dans l’intelligible), les aristotéliciens (∃ à l'intérieur des choses individuelles), Guillaume d’Occam (principe de parcimonie “il ne faut pas multiplier les êtres inutilement”. Platon ne respecte pas ce principe car les Idées = 2e monde. Courant du nominalisme), et la vision de Spinoza qui est nominaliste donc ∄ d'universaux.
Pour les empiristes, tout vient de l'extérieur (avec l'expérience)
- Vision de Locke : nous nous forgeons des idées sensibles, et les fixons par des mots. Progressivement on forme des idées abstraites.
- Condillac soutient que c'est face au langage qu'on apprend. Les animaux ont une forme de pensée déterminée par leur réalité, alors que l'H peut penser à des objets en leur absence. Grâce au langage, nous avons la capacité de diriger notre pensée vers qq chose.
“Cette manière d'appliquer de nous-même notre attention tour à tour à divers objets ou aux différentes parties d'un seul, c'est ce que j'appelle réfléchir”
Le langage serait le prisme à travers lequel on pense et on perçoit la réalité. On ne pense, ressent et perçoit que ce qu'on peut nommer. Perception = sensation identifiée
“Les limites de mon langage signifie les limites de mon monde”
Détermination des catégories mentales de ceux qui la parle. Nous (FRA) percevons la neige alors que le lapon perçoit ≠ types.
Notre pensée dépend de notre accès à la linguistique. Bernstein est le fondateur de la sociolinguistique. L'∈ sociale (défavorisée/favorisé) → accès à la langue (code restreint/élaboré), → forme de pensée (concrète/abstraite). La pensée abstraite est récompensée par la société. La sociolinguistique mq les gens issus des codes restreints restent dans le cadre restreint (peu de vocabulaire, phrase simple). Ce qui importe est la richesse lexicale.
Bopp et la grammaire comparée mq ∃ des liens de parenté entre les langues (arbre généalogique). Des linguistes (Leibniz 19ᵉ) créent langue ∀ : l’espéranto.
Rousseau aussi s’empare du sujet dans le Second discours. Il repère 3 difficultés pour comprendre l'apparition du langage :
- Il faut être plusieurs et en avoir besoin. Or les 1er H étaient seuls.
- Pour parler, il faut penser mais pour penser il faut parler
- Il faut s'entendre sur les mots : les choisir et s'y tenir
Dans l'Essai sur l’origine des langues, il tente de résoudre le problème.
Les H se sont regroupés (survie) et ont développé leur affectivité (exprimer sentiments ⇒ parler). 1ères langues métaphoriques (chantants) puis rationalisées avec l’écriture (tournant décisif).
Distinction des langues du Nord (nature rude = langue dure = dictature), du Sud (nature généreuse = langues douces = démocratie